Avec son jeu de guitare rapide et puissant, inspiré du ragtime -le jeu syncopé des pianistes de cabaret qui inspirera plus tard celui des guitaristes du Piedmont blues-, le Révérend Gary Davis (né en 1896 d'une famille pauvre de Caroline du Sud, et surnommé Blind Gary Davis, car devenu aveugle à l'âge de quelques mois), commence vers 1901 à jouer de l'harmonica, du banjo et de la guitare.
Puis il devient pasteur baptiste à Washington en 1933.
Les paroles du blues étant considérées comme profanes par l’église baptiste, Gary Davis y substitue très vite des chants de gospel.
C’est à peu près à cette époque qu’il commence à enregistrer. Vers 1940 il arrive à New York et joue dans les rues, tout en donnant des cours de guitare. C’est le 'revival soul' qui le mettra sur le devant de la scène, et il en imposera à toute une génération de musiciens blancs, tels Bob Dylan, Dave Van Ronk, Grateful Dead… Rauque et sonore, la voix de Gary Davis entre en dialogue avec son instrument, une des caractéristiques majeures de cet immense artiste.
Il a laissé des morceaux comme « Samson & Delilah », « Death Don’t Have No Mercy », « Cocaine Blues », « Bad Company »... qui sont de vraies tueries.
Pas sûr que Dieu approuve cette expression !!!!
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